Rebranding 4/4 : L'avenir

Et maintenant ?

  1. Premiers pas vers une nouvelle ère
  2. L'atelier idéal
    1. Pourquoi ? Simplement, pour… :
    2. Faire en sorte que les équipes vivent bien
    3. N'être que l'huile dans un rouage
    4. Laisser un maximum de liberté
  3. La poursuite du mieux ?
  4. Rix
    1. Mais pourquoi c'est si important ?
    2. Et comment vous faites ça ?
    3. Où ?
    4. Comment ?
    5. Et la sécurité ?
  5. Conclusion

Premiers pas vers une nouvelle ère

Vous l'aurez compris à la lecture des précédents articles, nous changeons notre façon de nous présenter mais nous restons fidèles à nos valeurs et à notre identité. Mais ensuite ?
Les sujets de fond et de forme ont été traités mais dans les faits, qu'est-ce que ça change ?

Dans notre quotidien, pas tant de choses, la plupart des sujets que nous abordons font déjà plus ou moins partie de notre quotidien et ce depuis trèèèèèès longtemps.
Dans le vôtre ? C'est précisément là où l'on aimerait changer certaines choses en arrêtant de trop fonctionner en vase clos (à notre goût). Nous serons donc très curieux·ses et attentifs·ves dans les mois à venir concernant vos retours.

Alors, s'ouvrir plus (en quantité) ? Pas forcément. S'ouvrir mieux, sans aucun doute.

L'atelier idéal

Alors ? Il sera comment l'Elao de demain ?

Comme l'abordait Xavier dans son article, la création d'Elao vient en premier lieu du fait que nous n'avions, à l'époque, aucun terrain de jeu nous permettant de nous épanouir comme NOUS l'entendions.

Foutu système, où les forces commerciales vendaient des solutions qu'elles ne maîtrisaient pas (et nous non plus \o/) en s'appuyant sur les équipes techniques sachant qu'elles «feraient le boulot», alors qu'elles-mêmes bossaient déjà sur des solutions qu'elles ne maîtrisaient qu'à moitié. Pour au final livrer une solution qui ne convenait qu'en partie au besoin du client.

Nous avons donc pris le parti inverse de ce que nous avions connu (comme beaucoup d'autres) et de ne pas construire uniquement à partir du business, mais également en capitalisant sur le socle technique, pour nous et pour nos clients.

Pourquoi ? Simplement, pour… :

  • Garantir que le choix technique n'enferme pas un client dans une problématique de recrutement de profils alors en pleine pénurie ;
  • S'assurer que nous soyons toujours en mesure d'intervenir sur un socle que nous avons conçu ;
  • Construire des équipes diverses mais homogènes, ayant la même culture technique, la même passion et capables de passer d'un projet à un autre facilement en s'appuyant sur les expériences passées ;
  • Mettre en place les meilleures pratiques de conception logiciel ;
  • Être efficaces et ainsi maîtriser au mieux les contraintes budgétaires de ceux qui nous font confiance.

Faire en sorte que les équipes vivent bien

À titre plus personnel, étant issu du milieu du hacking 🏴‍☠️, certaines valeurs sont profondémment ancrées en moi.
La curiosité, le partage, la liberté et cette volonté de faire autrement, de détourner pour «faire autre chose», non pas pour «être meilleur» ou pointer du doigt l'erreur de l'autre mais juste parce que c'est possible. Hacker's manifesto, 1986 !!!

L'atelier idéal est donc un endroit où, pour peu que cela ait du sens pour un client ou pour nous,

  • On est libre d'essayer, de se planter, de recommencer. Sans être jugé·e. ;
  • On est libre d'expliquer, de présenter et de communiquer à l'intérieur comme à l'extérieur nos succès comme nos échecs ;
  • On a le droit de ne pas être à l'aise avec certains projets, certaines technos, certains métiers de par leur complexité ou leur nature mais où l'on trouvera toujours quelqu'un pour donner un coup de main ;
  • On sait, lorsque l'on débute, qu'on ne sera pas laissé à l'abandon et que l'on trouvera toujours une oreille attentive (voire deux) quand bien même cela nécessite du temps ;
  • On peut assister à des événements communautaires pour être confronté·e à ses pairs ;
  • On peut être organisateur d'événements, pour transmettre à son tour.

N'être que l'huile dans un rouage

En tant que «dirigeant» l'atelier idéal est et sera celui où les équipes comme les clients se sentent bien. Celui aussi où l'on est pas indispensable et tant pis pour l'Ego.
Notre vrai «job» est justement de faire en sorte que tout soit prêt pour n'avoir à se concentrer que sur l'essentiel, produire de la valeur. Et si l'on doit intervenir c'est uniquement pour éviter que cela «coince».

It doesn't make sense to hire smart people and tell them what to do; we hire smart people so they can tell us what to do. Steve Jobs

Et que l'on s'entende bien, produire de la valeur n'est pas forcément monétaire 🙂.

Laisser un maximum de liberté

Ne pas être indispensable ne veut pas dire ne pas avoir à arbitrer, c'est justement tout l'inverse, c'est ne devoir prendre position que lorsque il y a besoin de trancher, de prendre une décision, d'éviter l'inertie.

Pour le reste l'auto-organisation fonctionne plutôt bien puisque les équipes :

  • Sont en contact direct avec nos clients ;
  • S'organisent pour gérer leurs absences de manière transparente par rapport aux projets ;
  • Participent aux recrutements ;
  • Sont présentes lors des rendez-vous commerciaux avec nos futurs clients ;
  • Gèrent leur présence (ou non) dans les locaux ;
  • Sont libres de contribuer à des projets «Open source» sur leur temps de travail lorsque les plannings le permettent ;
  • Participent activement à la vie de l'équipe.

La poursuite du mieux ?

Vous l'aurez compris on fait beaucoup, tout en s'efforcant de rester cohérents. On continue encore aujourd'hui de changer, d'améliorer les outils et les méthodes dans une course sans fin à ce «mieux».

Compliqué de se modérer, d'autant plus que nos métiers ont la fâcheuse tendance à évoluer à vitesse grand «V» !

Encore plus de «patterns», plus de «workflows», plus d'outils, plus de technos... Ah non ! Les technos sont maîtrisées et même si l'on introduit régulièrement de nouvelles briques techniques, le socle des technos est solide et bouge peu. Plus de 15 ans avec Symfony, ça ne se remet pas en question du jour au lendemain.

Mais bref, plus de complexité !

Le mieux est le mortel ennemi du bien. Montesquieu

Alors concentrons-nous donc à améliorer ce qui demande à l'être avant de vouloir faire mieux que ce qui fonctionne déjà !

Oui, mais le(s) métier(s) continue(nt) à se complexifier notamment avec les mouvances DevOps et SecOps, indispensables bien évidemment, bien que coûteuses en temps et en investissements, et d'autant plus compliquées à mener de front pour une petite structure.

C'est donc pour éviter de se retrouver noyés au milieu de tous ces outils et méthodes et pour recentrer le métier de chacun que nous avons décidé d'un changement fondamental et nécessaire au sein même d'Elao.

Ce changement, c'est de donner une «vraie» existence aux équipes Ops qui nous ont permis et nous permettent encore d'être aussi techniquement efficaces en créant Rix.
Rix a dorénavant pour vocation de porter ces métiers, indépendamment, mais en s'appuyant sur près de 20 ans d'expérience en pilotage quotidien d'applications web.

Rix

Rix

Bienvenue à la petite soeur donc, créée en Mars 2020 en plein confinement (bah oui, on ne se refait pas 🤷🏻‍♂️).
Elle aura dorénavant la tâche de porter ces métiers gravitant autour de la conception d'applications et ô combien essentiels à leurs cycles de vie.

Nous sommes restés relativement discrets autour de cet écosystème (bien que nous partageons pas mal de choses avec Manala), partant du principe qu'il était essentiel et nécessaire au bon fonctionnement d'un applicatif. Mais il est plus que temps aujourd'hui de considérer que nous exercions deux métiers distincts, avec des contraintes, des attentes, des rythmes différents.

Bien que nous soyons fiers, avec Elao et à notre échelle d'avoir participé, à l'évangélisation de ces bonnes pratiques et de cet outillage, nous pensons devoir évoluer et être capables de mettre en avant cette équipe pleinement dédiée à cette activité.

D'autant que l'on constate de plus en plus que nos clients ont conscience que la conception d'une application n'est que la première brique d'un assemblage plus important et que l'environnement dans lequel celle-ci va évoluer est aussi important.

Mais pourquoi c'est si important ?

Parce qu'une application qui «vit» c'est finalement comme une bagnole, une moto ou dans une moindre mesure un vélo. Si on n'en prend pas soin, un jour ou l'autre elle vous lâche sur l'autoroute des vacances...

Et personne n'aime tomber en râde sur la route des vacances...

Le job des équipes Rix est donc de faire en sorte que ça n'arrive pas:

  • Par la mise en place de «workflows» permettant d'aller sereinement vers la production ;
  • Par la surveillance active du comportement de l'application ;
  • En aidant les équipes de developpement à faire l'analyse technique de code présentant des problèmes de conception / performances ;
  • En supervisant les services critiques.

Le but, comme nous le faisons pour Elao depuis bien longtemps étant de faciliter les cycles de vie des applications en apportant un maximum de données utiles à la prise de décisions et à la résolution des incidents afin que ceux-ci soient le moins pénalisants possible.

Et comment vous faites ça ?

On ne réinvente pas la roue et on s'appuie sur des solutions connues et éprouvées, on publie nos propres réalisations pour mettre en place des stratégies Ops sur-mesure.

Mais avant tout on travaille de concert avec les équipes techniques de nos clients afin de les aider à mettre en place, entre autres:

  • Les environnements de développements ;
  • Des infrastructures sur-mesure ;
  • De l'Infrastructure As Code (IAC) ;
  • De l'automatisation (Ansible/Manala) ;
  • De l'intégration continue ;
  • Des outils de supervision (métriques, logs, alertes...) ;
  • Des tirs de charges (résilience, disponibilité...) ;
  • Des outils de gestion des mots de passe applicatifs.

Où ?

Eh bien..., ça dépend !

Lorsque l'on peut, l'ensemble est infogéré et opéré sur des plateformes matérielles françaises 🇫🇷 (OVH et Scaleway) parce qu'on est très sensibles aux problématiques de souveraineté numérique et de gouvernance des données, même si pour l'instant on a le sentiment qu'elles sont encore mal considérées.

Mais il arrive également que l'on utilise avec de gros fournisseurs de Cloud comme Google (GCP) et Amazon (AWS), lorsque les services du client le nécessitent.

Comment ?

Encore une fois..., ça dépend !

Nous utilisons pas mal d'instances sur des cloud publics mais nous intervenons également de plus en plus sur des infrastructutres nécessitant d'aller sur des technologies comme Kubernetes et dans ce cas là, ça dépend pas mal de la volonté du client.
La localisation de son cluster dépendant directement de ses contraintes d'exploitation.
Globalement nous nous appuyons sur les technologies qui représentent l'état de l'art des infrastructures modernes.

Et la sécurité ?

Ça n'est pas notre coeur de métier, toutefois nous y sommes très sensibles et sommes entourés de confrères que nous connaissons depuis longtemps et qui en sont experts, ça tombe bien.

En plus d'assurer la surveillance et les mises à jour de sécurité des environnements applicatifs, nous accompagnons donc nos clients dans des démarches visant à renforcer la sécurité des socles applicatifs comme de leurs environnements.

Conclusion

Le chemin parcouru en 16 ans d'existence est énorme, il aurait pu être différent, sans doute plus simple avec des choix différents et plus lucratifs, peut-être plus compliqué avec un peu moins de chance et un peu moins de chouettes rencontres !
Mais au final la réussite n'est-elle pas aussi d'être à l'aise avec ce que l'on est et ce que l'on veut ?

La volonté, la passion sont toujours là, les ambitions ont évolué. Dans un monde qui change très vite nous aimerions réussir à avoir plus d'impact.
À notre échelle bien évidemment, mais si nous parvenons à faire en sorte qu'Elao, pour les années à venir, reste un modèle vertueux tant par sa production de valeur technique que par sa capacité à permettre à ses équipes de bien vivre et de trouver un environnement sein et dédié à l'expression de leurs talents, nous aurions le sentiment du devoir accompli.

(Re)mettre en forme ce parcours n'a pas été chose facile. Accepter de se mettre en scène encore moins mais l'étape était nécessaire.
Conscient·e·s qu'il ne faut rien considérer comme acquis nous continuerons à nous efforcer de rester fidèles à nos valeurs et aux objectifs que nous vous avons partagés.

Client·e·s, partenaires, ami·e·s, collaborateurs·rices ancien·ne·s et actuel·le·s, merci !
VOUS avez tou·te·s, à votre niveau, contribué à créer ce que NOUS sommes aujourd'hui.

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